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Mot-clef : chômage

  1. Chômage et précarité : les échecs du quinquennat

    Écrit le 1 juillet 2016 par Éric Thouzeau

    Logo-A-gauche-pour-gagner1Je reproduis ci-dessous une tribune libre d’« A gauche pour gagner 44 » ( la motion B) dans le numéro d’Ensemble, le journal de la fédération du PS 44, qui vient de paraître. 

    Les derniers chiffres de l’INSEE montrent un léger mieux pour l’emploi ; évolution à mettre cependant sur le compte de la politique expansionniste de la BCE et de la baisse des coûts des matières premières, plus que des politiques déflationnistes menées (Pacte de Responsabilité et CICE dont les impacts n’ont toujours pas été mesurés).

    Diminution du nombre de demandeurs d’emploi ne signifie en effet pas recul de la précarité. L’augmentation du recours aux CDD et aux emplois aidés, l’augmentation de la période d’insertion professionnelle des jeunes, le nombre croissant des bénéficiaires des minimas sociaux, sont autant de signes témoignant de la précarisation croissante de nombreux salariés. Le secteur public est également concerné par ce processus, en attestent la participation de salariés du public aux mouvements contre la Loi El Khomri ou, par exemple, la tribune publiée dans Le Monde du 16 juin par le « Collectif des précaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche » pour dénoncer l’augmentation de la précarité dans ce domaine. Lire la suite…


  2. Austérité : stop ou encore ?

    Écrit le 4 avril 2013 par Éric Thouzeau

    Logo-MaintenantLaGauche-coulComment sortir de la crise ? Comment desserrer l’étau qui pèse sur les salariés ? Le redressement en France peut-il encore supporter plus longtemps les critères de l’austérité ? Comment lutter contre l’austérité européenne sans affronter Mme Merkel  et les conservateurs de la CDU ? C’est pour débattre de toutes ces questions que la gauche du Parti socialiste, le courant « Maintenant la gauche », organise une réunion-débat le mercredi 10 avril à 20h salle Jules Vallès de la médiathèque de Nantes sur le thème « Austérité, stop ou encore ? » en présence d’Emmanuel Maurel, membre du Bureau national du PS.

    Des millions de citoyens se posent ces questions avec d’autant plus d’inquiétude qu’en dépit des mesures prises par le pouvoir de gauche depuis l’élection présidentielle, aucune embellie économique n’apparaît envisageable à court terme. Il n’y a guère que la finance qui a tranquillement traversé la crise dont elle est pourtant largement responsable. Le monde de l’argent en est sorti indemne, ce qui ne l’empêche pas de demander à l’immense majorité des salariés de nouveaux sacrifices. Lire la suite…


  3. ANI : un accord gagnant-perdant

    Écrit le 26 février 2013 par Éric Thouzeau

    Parisot veut une France plus lisible, par Honoré

    Parisot veut une France plus lisible, par Honoré

    Avec 4 camarades du bureau fédéral du PS44, j’ai signé un texte expliquant les raisons de notre opposition à l’ANI du 11 janvier 2013. Ce texte a été diffusé par mail aux militants socialistes de Loire-Atlantique. Je le reproduis ci-dessous.

    L’Accord National Interprofessionnel conclu entre le MEDEF et les syndicats CFDT, CGC et CFTC nous a été présenté par les médias comme historique. Pourtant, il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour que des voix s’élèvent de toute part, et relèvent son caractère profondément déséquilibré au détriment des salariés. Nous avons porté le débat au sein du Bureau fédéral et souhaitons porter à la connaissance des militants de la fédération le point de vue que nous avons défendu sur cet accord que nos députés ne doivent pas, selon nous, transposer en l’état. Lire la suite…


  4. A propos de la « baisse de la hausse » du chômage !

    Écrit le 28 mars 2012 par Éric Thouzeau

    Le 26 avril 2007, dans l’émission « A vous de juger », Nicolas Sarkozy déclarait avec une rare conviction : « Je veux m’engager sur le plein emploi : 5% de chômeurs à la fin de mon quinquennat ». Après avoir ajouté que si les dirigeants n’avaient pas à rendre compte de leurs résultats, la démocratie ne vaudrait plus grand-chose, il ajoutait : « Et on ne nous demande pas une obligation de moyens, mais une obligation de résultats. Si on s’engage sur 5% de chômeurs et qu’à l’arrivée il y en a 10, c’est qu’il y a un problème. […] C’est un échec, et c’est aux Français d’en tirer les conséquences. » Lire la suite…