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Mot-clef : Conseil régional Pays de la Loire

  1. Retour sur une session

    Écrit le 21 avril 2016 par Éric Thouzeau

    Hémicycle régional

    Il est possible de retrouver sur le site du Groupe Socialiste régional différents éléments concernant la dernière session du Conseil régional qui a vu l’adoption du Budget prévisionnel 2016. Je veux, quant à moi, revenir sur quelques points qui m’ont personnellement marqués.

    Au cours de la dernière session du Conseil régional, nous avons bien sûr assisté à  la poursuite, de la part de la droite, d’attaques conte la majorité sortante à propos d’une soi-disant « dette  cachée ». Dette dont l’audit, mené par « Ernst and Young» et commandité par le sénateur-président Retailleau lui-même, ne parle pourtant pas. Il serait temps que la droite assume ses responsabilités. Elle n’est également pas très crédible quand elle se  plaint du contexte financier difficile pour les collectivités (et je ne suis pas le dernier à avoir dénoncé les baisses de dotation de l’État et leur effet récessif) : il me semble en effet que cela a bien commencé sous la présidence Sarkozy et que la droite nationale entend aggraver cet étranglement des collectivités en cas de victoire en 2017 . Lire la suite…


  2. L’habit fait le moine

    Écrit le 26 janvier 2016 par Éric Thouzeau

    Les droites en FranceLundi dernier, une session du Conseil régional des Pays de la Loire s’est tenue. Puis le soir, c’étaient les voeux de la Région. Je me permets de livrer ici quelques réflexions que m’a inspiré cette journée.

    Ainsi Bruno Retailleau va nous imposer à chacun de ses discours, à chacune de ses interventions un exercice digne du parfait étudiant de Sciences-Po avec son florilège de citations littéraires ô combien éclectiques, puisque dans la journée d’hier il a cité Tchékhov, Cocteau, Gramsci, Bernanos, Debray et j’en oublie certainement. L’objectif de cet homme, à l’évidence cultivé, est de casser son image d’homme de la droite dure. Il ne peut pas être sectaire lui qui cite des écrivains aussi divers. Je ne connaissais pas Bruno Retailleau. Mais lorsque je l’entends citer fréquemment Victor Hugo, je ne perçois dans sa voix aucune émotion, celle que l’auteur des Misérables déclenche chez tout lecteur sensible au message social porté par celui qui se battit pour l’amnistie des Communards et fut l’ami de Louise Michel. On peut aussi citer Gramsci, exercice de triangulation déjà fait par Sarkozy, et ne pas dire que ce fut un penseur marxiste loin, très loin de la famille politique des amis de Bruno Retailleau, ce qui lui valut de passer 11 ans dans les prisons mussoliniennes. Lire la suite…