Les quatre sections socialistes de Nantes viennent de tenir une Assemblée générale commune en présence de Patrick Rimbert, maire de Nantes, de nombreux élus municipaux dont Johanna Rolland, première adjointe, et avec près de 300 militants socialistes nantais. L’année 2013 est une année de préparation des élections municipales. Les socialistes nantais ont donc logiquement débattu de cet objectif 2014, en échangeant tout d’abord sur le (bon) bilan de l’équipe municipale actuelle.
Nantes : une gauche sociologiquement majoritaire
La question des municipales est déjà dans toutes les têtes des responsables politiques (mais attention pas nécessairement des citoyens) ! Si la droite nationale se remet difficilement de la crise qui a vu l’UMP se déchirer, localement l’union de toute la droite semble en marche. On peut aussi penser que le sénateur-maire de St-Sébastien caresse l’espoir de pouvoir franchir la Loire, s’imposer à toutes les composantes de la droite nantaise et se présenter à Nantes. Bien que très ancré à droite, il insistera sans doute sur son étiquette « centriste » pensant que Nantes peut se gagner au centre. C’est une erreur d’analyse profonde : si la gauche anime l’équipe municipale depuis si longtemps, c’est bien parce que les socialistes ont su constituer un large rassemblement de la gauche avec au cœur de cette démarche la volonté politique de construire une ville où chacun trouve sa place. Et cette volonté politique est en phase avec un électorat nantais, massivement constitué de salariés (ouvriers, employés, cadres). La gauche est sociologiquement majoritaire à Nantes. Il est logique qu’elle y soit électoralement majoritaire…pour peu qu’elle sache se rassembler. Cela ne doit en rien empêcher le débat normal à gauche que suscite la question urbaine (emploi, logement, transports, équipements, environnement, culture,…). Mais vouloir « peser à gauche », ce qui est légitime, ne doit pas signifier « diviser à gauche » ! Lire la suite…