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Mot-clef : Nantes

  1. Nantes : plus que jamais l’heure est au rassemblement de la gauche

    Écrit le 16 mars 2020 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici un communiqué de nos camarades Marlène Collineau et Nadège Boisramé, candidates de la Gauche démocratique et sociale (GDS44) sur la liste Nantes en Confiance. 

    Hier, dans des conditions de crise sanitaire aiguë, les Nantaises et les Nantais s’étant déplacés ont voté en faveur des listes de gauche et de l’écologie : Nantes en Confiance, Nantes Ensemble, Nantes en Commun.

    Loin devant toutes les autres, la liste menée par Johanna Rolland est très en tête. Cette liste portait en elle l’union de la gauche sociale, communiste, socialiste, laïque et de l’écologie. C’est bien le rassemblement politique de notre camp politique qui est plébiscité. L’heure est au rassemblement à gauche. Parce que c’est la volonté des habitantes et habitants mais aussi parce que les enjeux qui sont devant nous ne peuvent justifier nos divisions. Lire la suite…


  2. Nantes : Objectif 2014

    Écrit le 11 février 2013 par Éric Thouzeau

    Nantes CC by-nc-sa par Arnaud Abélard

    Nantes CC by-nc-sa par Arnaud Abélard

    Les quatre sections socialistes de Nantes viennent de tenir une Assemblée générale commune en présence de Patrick Rimbert, maire de Nantes, de nombreux élus municipaux dont Johanna Rolland, première adjointe, et avec près de 300 militants socialistes nantais.  L’année 2013 est une année de préparation des élections municipales. Les socialistes nantais ont donc logiquement débattu de cet objectif 2014, en échangeant tout d’abord sur le (bon) bilan de l’équipe municipale actuelle.

     

    Nantes : une gauche sociologiquement majoritaire

    La question des municipales est déjà dans toutes les têtes des responsables politiques (mais attention pas nécessairement des citoyens) ! Si la droite nationale se remet difficilement de la crise qui a vu l’UMP se déchirer,  localement l’union de toute la droite semble en marche. On peut aussi penser que le sénateur-maire de St-Sébastien caresse l’espoir de pouvoir franchir la Loire, s’imposer à toutes les composantes de la droite nantaise et se présenter à Nantes. Bien que très ancré à droite, il insistera sans doute  sur son étiquette « centriste » pensant que Nantes peut se gagner au centre. C’est une erreur d’analyse profonde : si la gauche anime l’équipe municipale depuis  si longtemps, c’est bien parce que les socialistes ont su constituer un large rassemblement de la gauche avec au cœur de cette démarche la volonté politique de construire une ville où chacun trouve sa place. Et cette volonté politique est en phase avec un électorat nantais, massivement constitué de salariés (ouvriers, employés, cadres). La gauche est sociologiquement majoritaire à Nantes. Il est logique qu’elle y soit électoralement majoritaire…pour peu qu’elle sache se rassembler. Cela ne doit en rien empêcher le débat normal à gauche que suscite la question urbaine (emploi, logement, transports, équipements, environnement, culture,…). Mais vouloir « peser à gauche », ce qui est légitime, ne doit pas signifier « diviser à gauche » ! Lire la suite…


  3. « Le 16 septembre 1943, j’avais 16 ans… »

    Écrit le 9 septembre 2012 par Éric Thouzeau


    Ma mère, Lucette Thouzeau, âgée aujourd’hui de 85 ans, a connu les bombardements de septembre 1943  à Nantes. Voilà ce qu’elle en dit aujourd’hui :

    « J’avais 16 ans. Je travaillais comme modiste dans le quartier de Pont-Rousseau à Rezé, rue Alsace-Lorraine.  Comme les représentants ne passaient plus du fait de la guerre, ma patronne m’a demandé d’aller à la « maison du ruban » chercher des fournitures dans le centre ville de Nantes. C’était le 16 septembre 1943. Vers 16 h, après avoir fait les courses demandées, je suis allée Place Royale pour prendre le tramway et rentrer à Rezé. Les sirènes se sont mises à hurler. J’ai couru chez une amie de mes parents qui était concierge et habitait Place Royale. Ernestine était originaire du même village de Vendée que mon père. Elle est allée ouvrir sa cave dans le sous-sol pour que les gens qui se précipitaient alors dans l’immeuble puissent se mettre à l’abri. Tous n’ont pas pu trouver de place, et certains sont restés dans le hall. Pour ma part, j’avais trop peur, j’ai refusé de descendre et je suis restée dans la loge. Lire la suite…