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Mot-clef : urgence sociale et écologique

  1. Déconfinons les exigences sociales !

    Écrit le 15 mai 2020 par Éric Thouzeau

    La crise sanitaire n’a pas permis à Macron de mettre fin à son impopularité. Plus de 60% d’insatisfaits, 53% des sondés éprouvent même de la colère vis-à-vis de l’exécutif. L’impréparation du pays face à la pandémie (manque de lits, de personnel soignant, de respirateurs, de blouses, de masques, de gel, de tests) est d’autant plus manifeste et impardonnable que la grève des personnels hospitaliers depuis plus d’un an a été superbement ignorée par le pouvoir.

    Défiance et colère

    La bande à Macron souffre de la faiblesse de la base sociale du bloc bourgeois qui l’a porté au pouvoir « par effraction » (terme utilisé par Macron lui-même). Ses attaques contre le droit du Travail, la violence avec laquelle il a réprimé le mouvement des gilets jaunes ne laissent aucun doute sur la mission qui lui a été confiée : mettre au pas le salariat français et lui imposer le néo-libéralisme contre lequel le pays résiste depuis 30 ans. Lire la suite…


  2. Motivés, on est tous motivés

    Écrit le 26 mars 2019 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici un article que j’ai rédigé pour la lettre électronique hebdomadaire de la Gauche démocratique et sociale (GDS).

    Macron le méprisant a récidivé. Géneviève Legay, porte-parole d’ATTAC 06, a été grièvement blessée au cours d’une charge de police à l’encontre de pacifiques manifestants. Le Président des ultra-riches a osé sermonner cette militante expérimentée : « quand on est fragile, on ne se met pas dans des situations comme celle-ci ». Inacceptable ! Oui, des citoyen.ne.s de tous âges se dressent contre la politique économiquement libérale et politiquement répressive du gouvernement Macron-Philippe-Castaner (1). Et ils continueront à le faire.

    Antisocial ! Antisocial ! Antisocial !

    Le macronisme poursuit sa politique anti-sociale. Les fonctionnaires sont une fois de plus désignés à la vindicte publique. La retraite est aussi dans le viseur des néo-libéraux au pouvoir : nouveau report de l’âge de la retraite ainsi qu’un second jour travaillé gratuitement sont au menu. Peu importe pour eux que  plus de la moitié des salariés qui liquident leur retraite à 62 ans sont en « situation d’inactivité ».  L’objectif, c’est de baisser le coût des retraites, et maintenant de faire payer aux retraités les coûts de la dépendance. Plutôt que de s’attaquer réellement à la fraude et à l’optimisation fiscale. Comme ose le dire sans rire Pierre Moscovici : « Il n’y a pas de paradis fiscal dans l’UE, mais sans aucun doute des pays qui encouragent à l’excès l’optimisation fiscale » ! C’est plus « facile » de faire payer les millions de salariés en activité, à la retraite, ou privés d’emploi que de faire payer les milliardaires amis du Président. Lire la suite…