A la sortie du confinement, après plus d’un an et demi de crise sanitaire, on devrait débattre du système de santé et de l’hôpital public. Alors que la pauvreté s’étend, que les salariés de première ou deuxième ligne sont toujours aussi mal payés, la question sociale devrait être au cœur des discussions. La biodiversité se porte mal, le changement climatique est rapide, la question écologique devrait être au centre des enjeux des élections régionales et départementales. Et pourtant l’extrême-droite réussit à imposer nombre de ses thèmes dans le débat médiatique actuel.
Un réel danger d’extrême-droite
Dans le débat électoral régional, on débat principalement de délinquance et d’immigration alors que les Régions n’ont aucune compétence en la matière. Zemmour, le chroniqueur d’extrême-droite condamné à plusieurs reprises pour provocation à la haine raciale, poursuit sa propagande sans susciter beaucoup d’émoi chez les responsables politiques des droites LREM et LR. Un commando royaliste envahit il y a quelques semaines le Conseil régional d’Occitanie, un youtubeur met en scène l’exécution d’un « gauchiste », un énergumène nourri aux vidéos et revues d’extrême-droite gifle Macron. Le RN risque d’arriver en tête le 20 juin dans de trop nombreuses régions, un RN dont nombre de candidats ont des comptes twitter avec des messages de haine contre les juifs et les musulmans. Il faut dire stop !
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