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Mot-clef : coronavirus

  1. Arrêter les activités non essentielles

    Écrit le 30 mars 2020 par Éric Thouzeau

    La crise sanitaire ne suspend pas la lutte politique – elle ne fait qu’en changer les coordonnées. Le contexte actuel ne doit pas conduire à mettre les lignes de clivage politique en sourdine au nom d’une prétendue unité nationale. D’autant que « le pouvoir ignore les plus fragiles..(…) L’imaginaire social du gouvernement est biaisé » pour reprendre les termes de l’économiste Mickaël Zemmour (1).

    Le gouvernement n’a pas annoncé d’augmentation des minima sociaux, pourtant trop faibles pour vivre, et confinement oblige, il n’y a pas de possibilité pour les allocataires du RSA de compléter leur revenu par une activité. Pour les indépendants (artisans, commerçants) une annonce en trompe-l’œil d’un versement de 1500 euros en cas de baisse de chiffre d’affaire de 70% alors que le confinement a démarré le 17 mars, soit  alors que ces travailleurs avaient déjà réalisés 50% de leur chiffre d’affaires ! Les dérégulations du droit du travail sont aussi significatives. Pendant le confinement et pour la sortie de crise, c’est le choix de « mettre disposition des entreprises et des ménages aisés une main-d’œuvre à bon marché » (1). La politique gouvernementale révèle une fois de plus une orientation au service de la classe dominante. Lire la suite…


  2. Fin du monde ou fin d’un monde ?

    Écrit le 15 mars 2020 par Éric Thouzeau

    Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM) 2019 a été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée. « La période 2015-2019 représente les cinq années et, 2010-2019, la décennie les plus chaudes jamais enregistrées. Depuis les années 1980, chaque décennie successive a été plus chaude que toutes les décennies précédentes depuis 1850 » (1). « Nous sommes actuellement très loin d’atteindre les objectifs de 1,5°C ou 2°C prévus par l’accord de Paris », a réagi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

    Quoi qu’il en coûte ?

    Face au coronavirus, Macron s’est dit prêt à débloquer des moyens exceptionnels. Face à l’urgence écologique, le gouvernement s’est toujours refusé à mobiliser les moyens nécessaires, se contentant de penser que les grandes entreprises pourront piloter la transition écologique dans le cadre des lois du marché. Ce qui se passe aujourd’hui avec la crise déclenchée par le coronavirus est la démonstration éclairante que le marché ne peut pas répondre aux grands défis qui se pose à l’humanité. Lire la suite…