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Mot-clef : austérité

  1. Socialistes contre l’austérité

    Écrit le 15 mai 2014 par Éric Thouzeau

    Socialistescontre austérité(3)A Nantes, à l’occasion de la manifestation intersyndicale des salariés de la fonction publique qui a réuni 3 000 fonctionnaires, des militants socialistes se sont réunis autour d’une banderole « Socialistes contre l’austérité ».

    Un tract expliquant le sens de notre présence a été distribué. Je le reproduis ci-dessous. Ce tract rappelait également la rencontre nationale des « Socialistes contre l’austérité » organisée les 20, 21 et 22 juin, à Bellerive-sur-Allier (03), et qui réunira de nombreux responsables socialistes et de toute la gauche.

    Militants ou sympathisants socialistes, nous avons fait campagne en 2012 sur la base d’une promesse de changement, de justice sociale et de progrès.

    Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition nécessaire pour la justice sociale. Mais, malgré la défaite historique des municipales, des décisions économiques allant dans le sens d’une politique d’austérité ont été prises par le gouvernement et approuvées par une majorité de députés. Nous lançons un cri d’alarme : la gauche ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite. Lire la suite…


  2. L’austérité est une erreur

    Écrit le 22 avril 2014 par Éric Thouzeau

    ces-manif140404-source-ces_180_thumbAucune bonne leçon n’a décidément été tirée par le Président de la République de la défaite des municipales : après la nomination de Manuel Valls comme premier ministre, celui qui n’avait fait que 5 % aux primaires et qui représente à gauche ce qu’il y a de plus à droite, c’est maintenant l’annonce d’un plan d’austérité qui n’a rien à envier à celui de Fillon en 2011, et que le Parti Socialiste avait alors, à juste titre, combattu. (Voir le communiqué du PS de novembre 2011).

    Poursuite du gel du point d’indice des fonctionnaires (*), blocage des retraites et des prestations sociales, ou encore report de la revalorisation du RSA prévue dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté… Autant de mesures que la gauche a toujours combattues, autant de mesures qu’il nous faut aujourd’hui refuser !

    L’austérité prônée par Valls touche le cœur du salariat, tous ceux qui ne vivent que de leurs salaires directs ou de la part socialisée des salaires (salariés en activité, en retraite ou privés d’emploi). Cette austérité budgétaire va de nouveau ralentir sensiblement l’activité économique avec une diminution de la croissance, pourtant déjà bien faible (**). Les 30 milliards accordés au patronat, sans contreparties et sans distinguer les petites des grosses entreprises, ne serviront à pas grand-chose… Sinon à augmenter les dividendes des actionnaires ! En l’absence de demande, les entreprises n’ont guère de raison d’embaucher ni même d’investir. Lire la suite…


  3. Signez l’appel : « il n’y a pas qu’une seule politique possible »

    Écrit le 28 février 2014 par Éric Thouzeau

    DS212-460Lors d’un séminaire du Bureau national (BN) du PS le 10 février dernier, 29 dirigeants socialistes (près de 40% du BN) ont déposé un texte pointant leurs désaccords avec les choix du pacte de responsabilité : non à la politique dite « de l’offre », non à la baisse du « coût du travail », pas de « pacte » avec le Medef sans contrepartie, oui à la redistribution des richesses maintenant.

    À la réunion du BN du 25 février, le secrétariat du BN a refusé d’en tenir compte et a imposé sans échange préalable une heure avant la réunion un autre texte soutenant ce pacte sans réserve : aucun chiffre quant aux contreparties, aucune exigence quant aux négociations salariales, et rien sur la question des sanctions si les contreparties attendues du patronat ne se concrétisent pas. Il a été adopté au forcing mais avec seulement 24 voix des présents.

    Le débat concerne maintenant tous les militants socialistes

    Fidèles à l’esprit du discours du Bourget et opposés aux politiques d’austérité en Europe et dans notre pays, les signataires du texte « Il n’y a pas qu’une seule politique possible » ont décidé de le faire signer massivement. A l’initiative de ce texte avec la motion 3 Maintenant La Gauche, le social au cœur , avec la motion 4 Nouvelle Voie Socialiste , avec Un monde d’avance (motion 1), la revue Démocratie&Socialisme est partie prenante de ce débat et relaie aussi cet appel afin que les milliers de militants socialistes qui partagent ce point de vue puissent faire entendre leurs voix.

    Pour signer l’appel 


  4. Tourner la page de l’austérité

    Écrit le 5 décembre 2013 par Éric Thouzeau

    aust2Décidément la droite n’a aucune idée neuve. Lors de la dernière session du Conseil régional, François Pinte (UMP) a ressorti une vieille lune en se déclarant favorable au SMIC jeunes sur lequel Balladur et De Villepin s’étaient, chacun en son temps, cassés les dents. Les jeunes apprécieront que la droite n’ait qu’une chose à leur proposer : être payés au rabais !

    La droite propose une cure d’austérité

    Quant à Franck Louvrier,  l’ancien conseiller de Sarkozy conseiller régional des Pays de la Loire, il a proposé au nom de tous les groupes de droite (UMP, MPF, UDI) une cure d’austérité sans précédent à la région et donc à ses habitants. Rien de nouveau car déjà au début 2013, la droite avait déposé 72 amendements qui auraient eu des conséquences catastrophiques sur les politiques que la Région mène au service des habitants des Pays de la Loire. Cette fois-ci, Franck Louvrier a proposé rien de moins qu’une baisse du budget de la région de 10%, soit 133 millions d’euros ! Cette somme équivaut, par exemple, au budget de la Commission « Emploi, formation professionnelle, métiers de demain » dont 85 millions servent à former quelques 25 000 personnes. Dans un communiqué et de manière ironique, le groupe socialiste a demandé à la droite s’il elle n’irait pas jusqu’à demander à arrêter de chauffer les bâtiments régionaux, tout particulièrement les lycées et les CFA !

    Le Conseil régional des Pays de la Loire a tenu à maintenir un budget avec, une fois de plus, un investissement important avec  plus de 600 millions d’euros pour 2014. Pour autant, certaines régions envisagent des budgets en repli. La baisse des dotations de l’Etat sans aucune fiscalité propre pour les Régions va très vite poser problème. Lire la suite…


  5. L’enseignement supérieur et la recherche sont un bien public

    Écrit le 27 juin 2013 par Éric Thouzeau

    Le-Contrat-de-projets-Etat-Region-2007-2013-des-Pays-de-la-Loire_mediumComme il est de tradition, le préfet de Région est venu au Conseil régional présenter le bilan du Contrat de Projets État-Région. À cette occasion, je suis intervenu au nom du groupe socialiste.

    Maintenir l’investissement public (État, collectivités territoriales) est évidemment plus que jamais nécessaire pour préparer l’avenir, contrairement à ce que l’opposition régionale nous invite à faire. Aussi nous avons besoin d’une complémentarité des politiques publiques. C’est pourquoi, Monsieur le Préfet, j’aimerais profiter de votre présence pour vous interpeller sur deux points :

    Tout d’abord vous le savez sans doute, notre Assemblée régionale va adopter un document cadre sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Un schéma qui intègre évidemment une dimension européenne et internationale. C’est aussi au niveau européen que l’on voit que les questions de Recherche et Développement sont mises en avant notamment avec le 8e programme cadre Recherche et Développement de l’Union Européenne dénommé « Horizon 2020 » mais aussi l’évolution du FEDER vers ce que l’on appelle « une spécialisation intelligente des territoires ». Mais malheureusement cela se fait dans un cadre européen de politiques d’austérité qui, rappelons-le, ont plongé notre continent dans la récession. Pour ma part, je dis comme le disent avec raison les syndicats de l’éducation membres de la Confédération Européenne des Syndicats (lors de la  Conférence 2012 du Comité syndical européen de l’éducation ), « l’enseignement supérieur et la recherche sont un bien public ». Les sacrifier, comme c’est le cas à l’heure actuelle en Espagne par exemple, est une erreur profonde. Oui « l’enseignement supérieur et la recherche nécessitent des investissements majeurs, et pour nous toutes les disciplines ont de la valeur ». Lire la suite…