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Mot-clef : coût du Capital

  1. Et si on ponctionnait les dividendes ?

    Écrit le 29 janvier 2014 par Éric Thouzeau

    http://www.geluck.com/

    http://www.geluck.com/

    Suppression des cotisations familiales patronales, soit 30 milliards d’euros d’exonérations sociales pour les entreprises, et au moins 50 milliards d’euros de baisse des dépenses publiques en trois ans : voilà le cœur du pacte de « responsabilité » présenté par François Hollande.

    Suppression de l’emploi public, subvention pour l’emploi privé

    Il s’agit bien d’une remise en cause de notre conception du financement de la protection sociale, à savoir son financement par le travail. Les entreprises bénéficient pourtant de la politique familiale. « Directement et au premier chef » écrivait même la Cour des Comptes dans un récent rapport, puisque l’un de ses objectifs est de « faciliter la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle ».

    La réduction massive des dépenses publiques ne peut se faire sans baisse continue de l’emploi public (comme la droite l’a fait avec la RGPP, Révision Générale des Politiques Publiques). Mais en même temps, on subventionne de plus en plus massivement l’emploi privé. Il y a un paradoxe, non ? Lire la suite…


  2. Baisser les cotisations patronales ?

    Écrit le 16 janvier 2014 par Éric Thouzeau

    Dessin de Deligne http://deligne.fr/

    Dessin de Deligne : http://deligne.fr/

    Toutes les baisses de cotisations patronales effectuées ces dernières années ont été totalement inefficaces en matière de création d’emplois. « Allègements Fillon, baisses de charges dégressives sur les salaires compris entre 1 et 1,6 SMIC, ou les crédits d’impôt en faveur de la recherche ou de la compétitivité et de l’emploi, aucun chiffrage des emplois créés grâce à ces dispositifs n’est accrédité » (1).

    Baisser le « coût du travail » n’assure pas des embauches

    Le « coût du travail » (2) représente en moyenne entre 20 et 25 % du coût de production total. Sur 700 milliards d’euros de salaires (directs et cotisations sociales) versés par les entreprises, dont environ 170 milliards de cotisations, le basculement des cotisations famille (environ 35 milliards d’euros) représenterait un allègement de 5% du « coût du travail ». Rapporté au coût global de production, cela ne représente, tout au plus, qu’un peu plus de 1%.  « Une variation du taux de change de l’euro ou des prix de l’énergie suffit à l’annihiler ! Les entreprises ne vont-elles pas utiliser les baisses du coût du travail pour reconstituer leurs marges plutôt que pour embaucher ? » (1) Lire la suite…


  3. L’urgence d’un sursaut

    Écrit le 21 mai 2013 par Éric Thouzeau

    Convention Europe (2)La récession s’installe dans toute la zone euro. Plus personne n’y échappe. Même les bons élèves de la classe, les Pays-Bas, voient leur produit intérieur brut se contacter sur un an de 1,7% après moins 1,2% au quatrième trimestre de l’an dernier. L’Allemagne, qui pour certains serait LE modèle à suivre, n’évite que de très peu la récession avec une croissance de 0,1% au premier trimestre 2013. Qui peut encore nous faire croire que la crise survient dans les pays qui connaissent des déficits budgétaires ?

    Le fiasco des économistes libéraux

    Ce sont tout d’abord les économistes en chef du FMI, Olivier Blanchard et David Leigh, qui ont reconnu s’être trompés ou pour le moins avoir sous-estimés les effets de l’austérité qu’ils ont toujours préconisée (explosion du chômage et régression de la consommation intérieure) (1). Les coupes budgétaires ont des effets récessifs deux à quatre fois plus importants que ces « distingués » économistes ne le pensaient ! C’est maintenant la fameuse « loi » de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff (« au delà d’un certain niveau, 90% du PIB, la dette aurait un effet récessif ») qui s’est révélée une vaste fumisterie, l’étude des deux éminences de Harvard était truffée d’erreurs et d’ « oublis ». Or cette étude a été utilisée à tour de bras pour justifier les programmes d’austérité. Lire la suite…


  4. Le social au cœur et le refus de l’austérité

    Écrit le 9 octobre 2012 par Éric Thouzeau

    Le 8 octobre, l’Assemblée générale fédérale de présentation des motions s’est tenue à Nantes. J’ai eu le plaisir d’y présenter la motion « Maintenant la gauche, le social au cœur ! ».  Voici la trame de mon intervention

    De Reims à Toulouse

    De 2008 à 2012, du Congrès de Reims à celui de Toulouse, quel chemin parcouru ! 4 années de débats et de propositions qui ont permis le rassemblement des socialistes et de très belles campagnes et de très belles victoires : primaires, présidentielles, législatives. Sans tout ce travail, le seul rejet de Sarkozy n’aurait pas suffi à en finir avec 10 années de droite.

    Pour un Congrès utile :

    Notre Congrès doit être utile aux salariés de ce pays, ceux qui ne vivent que de leur travail ou qui aimeraient bien en avoir pour vivre. Il doit être centré sur les préoccupations de nos concitoyens : emploi, salaires, retraites, santé, logement, environnement. Les attentes sont nombreuses. Il y a une urgence sociale ! Lire la suite…