J’ai écrit cet article il y a une dizaine de jours (avant le nouveau rapport du Giec) pour lq rubrique « écologie » du numéro d’octobre de Démocratie&Socialisme (la revue de la Gauche démocratique et sociale). Le GIEC confirme à nouveau la nécessité de modifications rapides et radicales dans les modes de production avant 2030.
Avec l’augmentation des événements météorologiques extrêmes, la réalité du changement climatique s’impose dans une large partie de l’opinion. La nécessité de s’attaquer à ses causes implique de changer un modèle économique basé sur la cause au profit.
Météo et climat sont deux notions distinctes. Un évènement météorologique est localisé, il se produit dans l’heure, la journée ou la semaine. Il est question de climat lorsque l’on parle d’une série d’évènements météorologiques sur une longue période, au moins 30 ans selon les climatologues, ce qui permet d’établir une moyenne significative. La science du climat rend compte des conditions moyennes de l’atmosphère, sur une longue échelle de temps et sur une vaste zone géographique (1).
Les signes incontestables du dérèglement climatique
Il est difficile d’établir avec certitude que la canicule qu’a connue l’Europe cet été et la sécheresse qui s’ensuit sont à coup sûr dues au changement climatique. Ce qui est certain, c’est que cet évènement météorologique est cohérent avec les projections des climatologues qui étudient le réchauffement global de la Terre, et que nous connaissons bien une multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes comme cette canicule. Lire la suite…