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Mot-clef : emploi

  1. La Région, la dépense publique et l’aide aux entreprises

    Écrit le 6 février 2014 par Éric Thouzeau

    500projetsJe viens de participer à la présentation du dispositif « 500 projets pour les territoires » à Héric (44), à l’occasion de la remise d’un chèque de financement à deux entreprises de cette commune.

    A Héric, deux entreprises (l’une de réalisation, entretien et rénovation des bâtiments ; l’autre de fabrication de meubles sur mesure) se sont associées pour acquérir et mutualiser une cabine de vernissage de haute qualité. L’acquisition de ce nouvel outil de production va permettre aux deux entreprises, de plus en plus sollicitées pour la réalisation de travaux de finition, de répondre de manière plus efficace à leurs marchés respectifs, mais aussi de réaliser des gains de temps, de réduire la pénibilité du travail des salariés, tout en étant conforme aux normes environnementales en vigueur. Lire la suite…


  2. Arcelor-Mittal : l’avenir de Basse-Indre

    Écrit le 3 avril 2013 par Éric Thouzeau

    DébatCGTIndreJ’ai représenté le Conseil régional au débat organisé par la CGT concernant l’avenir du site d’Arcelor-Mittal à Indre (44). Il s’agissait plus largement pour la CGT (l’Union départementale, l’Union locale Basse-Loire, l’Union des syndicats de la métallurgie et le syndicat d’Arcelor-Mittal) de poser la question de la place de la sidérurgie dans notre région, et de débattre de l’avenir de l’industrie de notre pays. La question des emplois qui y sont liés a bien sûr été au cœur de cette soirée.

    Mickaël Eveillard, secrétaire général du syndicat CGT de l’usine Arcelor-Mittal de Basse-Indre a présenté un diaporama de la situation de son usine, en s’appuyant sur une étude du cabinet Sécafi, effectuée suite au droit d’alerte déclenché par le CE sur le projet de réorganisation d’Amal, la société ArcelorMittal Atlantique et Lorraine qui constitue la partie des activités françaises du groupe. Philippe Verbeke, délégué central CGT d’Arcelor-Mittal était également présent. Près de 200 personnes ont participé à cette conférence-débat, parmi lesquels de nombreux salariés d’Arcelor, des syndicalistes CGT de différents secteurs professionnels, mais aussi un représentant du syndicat FO d’Arcelor (la lutte à Basse-Indre est menée en intersyndicale CGT-CFDT-FO). Des représentants des différents partis de gauche étaient également présents (PS, PCF, EELV, Alternatifs, LO, POI, GA). Jean-Pierre Fougerat, Député de la circonscription et Maire de Couëron, est intervenu pour rappeler sa vigilance et le sens de sa participation au comité de suivi de l’accord. Jean-Luc Le Drenn, maire d’Indre, a aussi pris la parole et le Conseil général de Loire-Atlantique était représenté par Daniel Morisson. Lire la suite…


  3. Emploi, relance, réforme bancaire et lutte des classes…

    Écrit le 22 janvier 2013 par Éric Thouzeau

    Class WarComme le note le spécialiste du droit du travail qu’est Antoine Lyon-Caen , avec l’accord CFDT-CFTC-CGC-Medef,  la partie patronale progresse « prenant appui sur une grammaire forgée par un réseau puissant d’économistes qui martèle qu’en France les travailleurs occupant un emploi sont trop protégés, qu’il faut fluidifier le marché du travail et reconnaître aux entreprises la plus large autonomie de gestion ». Si le droit social est passé à la moulinette(1), la majorité de gauche au Parlement aura tout son rôle à jouer pour éviter que les points marqués par le Medef soient transcrits dans la loi ! Comme le disent des syndicalistes CGT, la gauche n’a jamais eu besoin de l’accord du MEDEF pour légiférer dans l’histoire, sinon elle n’aurait pas fait la sécurité sociale, la retraite à 60 ans, les 35 heures…

    Pour l’emploi, la relance

    Pour autant, quelle que soit l’appréciation que l’on porte sur l’accord CFDT-CFTC-CGC-Medef  (et la mienne est très critique), on peut au moins s’accorder sur le fait qu’il n’aura aucun impact sur la possible création d’emploi et l’inversion de la courbe du chômage. Alors que la zone euro s’enfonce dans la récession, « seule une politique économique moins bêtement restrictive que celle menée actuellement au niveau européen est susceptible d’avoir un effet sensible sur la courbe du  chômage ». (2) Lire la suite…


  4. La Navale vivra ! Mobilisons pour l’emploi !

    Écrit le 22 novembre 2012 par Éric Thouzeau

    Un appel pour la navale vient d’être lancé lors d’une conférence de presse que nous avons tenus à Saint-Nazaire. Cet appel a été initié par différents représentants des forces politiques (PS, PCF, PG, GA, GU) et syndicales (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA) du département. Il s’agit d’un cri d’alarme comme je l’ai dit lors de cette conférence de presse. L’appel peut être signé sur : http://navale.fr.nf

    La navale et tous ses sous-traitants, mais aussi Alcatel-Lucent, Micmo-Gitane… Notre département n’est pas épargné. Toutes les forces progressistes doivent se rassembler pour défendre l’emploi. Face à cette crise sans précédent, l’action de redressement productif du gouvernement est indispensable. Nous devons la prolonger par une mobilisation populaire.

    Il faut maintenir les compétences en matière de construction navale dans notre pays, et donc à Saint-Nazaire. Il faut gagner dans l’urgence des commandes de navires. Les salariés des chantiers et de leurs sous-traitants sont porteurs d’un savoir-faire qu’il faut préserver. Des emplois peuvent aussi être consacrés à une démarche de diversification, comme celle entreprise vers les énergies renouvelables soutenue par le Conseil régional. Lire la suite…


  5. Deux tours, un seul enjeu : la victoire de François Hollande

    Écrit le 18 avril 2012 par Éric Thouzeau

    La réélection de Nicolas Sarkozy serait une catastrophe

    Imaginez un seul instant la hargne et l’esprit de revanche accumulés par le candidat-président. Il n’a tenu aucune des promesses qu’il avait faites en 2007. Son « travailler plus pour gagner plus » c’est traduit par « travailler plus pour gagner moins » et un million de personnes supplémentaires se sont retrouvées au chômage. Imaginez ce qu’il adviendrait s’il était réélu, alors qu’il lui serait impossible de postuler à un troisième mandat et qu’il ne connaîtrait plus aucune retenue.

    Pendant cinq ans, les cadeaux au patronat, à la Finance, aux ménages les plus aisés continueraient de pleuvoir. Il porterait les coups les plus durs contre l’assurance-maladie, les retraites, les allocations familiales, le droit du travail, le droit de grève, les syndicats, les services publics, les chômeurs, les immigrés rendus responsables de tous les maux.

    Sous prétexte de réduire la dette publique, il diminuerait les dépenses publiques et sociales, augmenterait (c’est déjà voté) la TVA, s’attaquerait au Smic, à l’enseignement, à l’emploi public. Pour complaire à la Finance, il nous plongerait dans une profonde récession et un chômage toujours plus massif, comme aujourd’hui en Grèce, en Espagne, au Portugal ou en Irlande. Lire la suite…