RSS Feed

Mot-clef : égalité

  1. Et maintenant rassembler la gauche

    Écrit le 30 janvier 2017 par Éric Thouzeau

    Jaurès, qui a rassemblé toutes les familles socialistes en 1905, disait qu’il défendait une unité respectueuse « faite de la dignité antérieure de chacun ». Touts celles et tous ceux qui veulent aujourd’hui mener la campagne de Benoît Hamon seront les bienvenus quel que soit ce qu’ils ont défendu auparavant.

    Les gens de gauche, dans leur grande majorité, ont mal vécu ce quinquennat. Ils ont l’impression que leurs convictions de gauche n’ont pas été respectées par Manuel Valls premier ministre : l’égalité, une autre répartition des richesses, la justice sociale plutôt que la déchéance de nationalité et la loi El Khomri

    La page du quinquennat Hollande vient d’être tournée. Nous avons aujourd’hui la confirmation de ce que nous disons depuis longtemps : la politique mise en œuvre par Manuel Valls et Emmanuel Macron a toujours été minoritaire à gauche, elle nous a été imposée grâce aux institutions de la 5ème République, y compris à coups de 49-3. Qu’Emmanuel Macron veuille poursuivre cette politique sous couvert d’un soi-disant « ni droite, ni gauche » n’est pas étonnant. Cela ne cachera pas longtemps la réalité de son projet au service de la finance. Lire la suite…


  2. La lutte pour l’égalité passe aussi par le sport

    Écrit le 15 octobre 2015 par Éric Thouzeau

    IMG_3667Je suis intervenu à Couëron (44), au nom du Conseil régional, à l’occasion de la remise du Label « École Féminine de Football » au Stade Couëronnais Football Club.

    Avec 60 joueuses cette année, le Stade Couëronnais connait en effet une progression de 50 % du nombre de licenciées. Ce Label récompense le travail mené depuis deux ans par l’ensemble des dirigeants, éducateurs et joueuses du club. Avec plus de 4 000 licences féminines, la Ligue Atlantique connait quant à elle une progression de 32 % du nombre de joueuses ! On ne peut que se réjouir de cet essor du football féminin. Le bon parcours de l’équipe de France lors de la dernière Coupe du Monde féminine (1/4 de finale) a probablement suscité des vocations, et c’est une excellente chose ! Plus fondamentalement, c’est le signe que les femmes prennent toute leur place dans tous les aspects de la vie sociale : un phénomène, espérons-le, irréversible. Lire la suite…


  3. Répondre aux exigences des manifestations « Charlie »

    Écrit le 14 janvier 2015 par Éric Thouzeau

    Photo Fréderic Girou  parue dans Ouest-France (reproduite avec l'autorisation de son auteur)

    Photo Fréderic Girou parue dans Ouest-France (reproduite avec l’autorisation de son auteur)

    Nous étions plus de 80 000 dans les rues de Nantes samedi dernier. Plus de 700 000 dans toute la France le samedi, 2 à 3 millions le dimanche. C’est l’une de ces grandes mobilisations dont notre peuple est capable quand sont en jeu les libertés fondamentales et nos droits sociaux élémentaires. Une grande mobilisation progressiste.

    Le climat de toutes ces manifestations était extraordinairement positif, ouvert, fraternel, et constructif. Ceux qui craignaient, ou qui espéraient, des hostilités contre la communauté musulmane, ou entre religions, ont pu constater qu’il n’en n’a rien été. On était tous pluriels et laïques. Ceux qui craignaient, ou qui espéraient, des sentiments de revanche, sécuritaires, autoritaires, ont bien vu que ce n’était pas le cas, nulle part. Lire la suite…


  4. « Ce que soulève la jupe », l’initiative d’une jeunesse qui agit

    Écrit le 16 mai 2014 par Éric Thouzeau

    IMG_6504_Fotor_2En compagnie de mon collègue Alain Gralepois, Vice-président du Conseil régional et père d’une élève du lycée Clémenceau, j‘étais ce jeudi midi aux côtés des jeunes de ce lycée qui s’étaient rassemblés devant l’établissement pour défendre leur initiative d’organiser la « Journée de la Jupe » ce vendredi. Face aux réactionnaires de la « Manif pour tous » (qui porte décidément bien mal son nom…) venus faire une nouvelle fois la preuve de leur vision rétrograde de la société, ces jeunes lycéen-ne-s ont affirmé leur volonté de lutter à leur façon contre le sexisme et les discriminations. Le groupe socialiste du Conseil régional a publié un communiqué que je reproduis ci-dessous. Lire la suite…


  5. Tirer les leçons d’une défaite

    Écrit le 7 avril 2014 par Éric Thouzeau

    Drapeau PS 2La défaite de la gauche aux municipales a ramené le PS, au plan national, plus de trente ans en arrière en termes d’implantation dans les municipalités. La réponse de la direction du Parti Socialiste après cette sanction infligée par les électeurs de gauche à François Hollande ? Un Conseil National convoqué un mardi, à 17h, à Paris ! Un Conseil National qui durera au mieux trois heures… Les provinciaux qui travaillent, et qui auront malgré tout réussi à dégager du temps pour s’y rendre, apprécieront une fois de plus. Le CN du PS ne sert plus à grand-chose depuis longtemps. Cela s’est encore aggravé après la victoire de 2012. Les dirigeants de la motion majoritaire (Motion 1) ont « fermé » le Parti pour cause de gouvernement. Le rôle du Parti est aujourd’hui réduit à expliquer la politique gouvernementale mise en œuvre. Cela ne peut plus durer !

    Il y a quelques semaines, avant les élections municipales, 40 % des membres du Bureau National du Parti avaient lancé un appel pour affirmer qu’ « il n’y a pas qu’une seule politique possible ». Aujourd’hui, ce sont près de 90 députés socialistes (soit un tiers du groupe socialiste à l’Assemblée, et parmi eux, heureusement, un député de Loire-Atlantique, Yves Daniel) qui réclament un contrat de majorité. Pendant les 10 ans où il a été dans l’opposition (2002-2012), le Parti Socialiste a largement débattu de la nécessité de renforcer le rôle du Parlement. Nous avons été nombreux à réclamer une 6ème République. Depuis la victoire de 2012, la gauche s’est à nouveau coulée dans les institutions anti-démocratiques de la 5ème République, réduisant les députés à jouer un rôle mineur. Les députés de gauche ont eu beau alerter l’exécutif sur la colère qui montait dans l’électorat de gauche, la seule réponse qu’on leur apportait était : « vous devez mieux expliquer le sens de la politique menée » ! Comme si le problème n’était pas la politique menée, mais un manque de pédagogie pour l’expliquer !  Lire la suite…