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Mot-clef : comité de liaison de la gauche

  1. Macron durcit le ton, ensemble construisons la riposte !

    Écrit le 6 octobre 2019 par Éric Thouzeau

    A une retraitée qui se plaignait de sa faible pension, Macron (citant paraît-il une phrase de De Gaulle) lui répond : « la seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre ». Le même Macron explique qu’il n’aime pas le mot « pénibilité » appliqué au travail mais lui préfère « conditions de travail compliquées ». Tout cela prouve que Macron exprime toujours la même morgue vis-à-vis des salarié.e.s et qu’il ne modifie en rien son orientation néo-libérale. Pour les retraites, cela signifie le double objectif de réduire les pensions et de repousser l’âge de départ à la retraite.

    Préparer la grève contre la retraite par points

    Une riposte unitaire s’impose, elle semble se préparer. Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, MNL, Solidaires, UNEF, UNL) ont affirmé ensemble leur opposition au projet de régime de retraite par points. Elles proposent de mettre en discussion « la perspective d’une action de grève interprofessionnelle ». Ce qui commence à se discuter, c’est de rejoindre, par un appel interprofessionnel, la grève des syndicats de la RATP et des transports à compter du 5 décembre pour mettre en échec le projet Macron-Delevoye. Lire la suite…


  2. L’heure est à la contre-offensive et à l’unité

    Écrit le 2 juillet 2019 par Éric Thouzeau

    La police française est de plus en plus pointée comme  une des plus violentes d’Europe par la presse internationale (1). C’est qu’en effet Macron, Philippe et Castaner savent que leur politique anti-sociale, particulièrement brutale, ne passe pas sans répression des mouvements sociaux.

    Le ministre de l’écologie trouve normal que des policiers arrosent à hauteur des yeux des manifestants pacifiques, il traite François Ruffin de fasciste….mais ne trouve rien à dire sur les accords de libre-échange (UE-Canada et UE-Mercosur) (2). Preuve que se dire écologiste et siéger dans un gouvernement de droite est bien incompatible !

    Urgence pour les urgences et les hôpitaux

    Le mouvement de grève s’amplifie. Nous voulons un système de santé solidaire et de qualité. Cette grève est la nôtre. Refusons le pillage de la sécu, la non compensation des exonérations de cotisations sociales. Exigeons ensemble l’augmentation des moyens humains pour notre santé, et des salaires décents à l’hôpital, dans les EPHAD… Lire la suite…


  3. Rassembler les opposants de gauche à Macron

    Écrit le 19 juin 2017 par Éric Thouzeau

    Une séquence électorale importante (présidentielle / législatives) vient d’avoir lieu. Elle ne se terminera vraiment qu’avec le vote de la confiance au gouvernement prévu le 4 juillet qui indiquera qui est ou qui n’est pas dans la majorité présidentielle. Sans attendre le 4 juillet, il est possible de tirer d’ores et déjà quelques rapides enseignements (j’y reviendrai dans des articles de mon blog ultérieurement). C’est ce que je fais dans ce court billet en 4 points.

    Il y a une très forte distorsion entre la majorité absolue de députés La république en marche (LREM) et l’étroitesse de la base électorale d’Emmanuel Macron. Une réforme institutionnelle incluant la proportionnelle ne peut pas, ne doit pas être repoussée. Lire la suite…


  4. L’actualité du désistement à gauche

    Écrit le 13 juin 2017 par Éric Thouzeau

    L’heure n’est pas aux bilans. Il nous faudra pourtant rapidement ouvrir les débats pour reconstruire la gauche, tant elle est un champ de ruines avec une représentation parlementaire qui risque d’être extrêmement réduite quelles que soient les composantes de la gauche : socialiste, communiste, écologiste, insoumise.

    Le moins que l’on pourrait attendre d’un parti c’est de donner un éclairage sur une élection et un positionnement un minimum collectif pour ce deuxième tour de la législative. La paralysie du PS est telle que la fédération du PS 44, par exemple, ne s’exprimera pas entre les deux tours, si ce n’est en faveur de Michel Ménard.

    N’y a-t-il pas au moins la nécessité de dire qu’on appelle à ne voter ni pour Les Républicains ni pour En Marche ? Comme le dit si bien Michèle Gressus, maire de Bouguenais et vice-présidente de Nantes-Métropole : « Pour le second tour, engagée de longue date sur des valeurs de justice sociale et d’émancipation, je ne souhaite pas la victoire de candidats En Marche et d’un projet de dérégulation sociale et d’affaiblissement des collectivités territoriales, qui pèsera sur les populations les plus fragiles et les plus précaires » (*). Ce n’est pas parce qu’une partie de l’électorat de gauche s’est laissé entraîner par le vote Macron qu’on ne doit pas caractériser son projet : un projet de droite. Lire la suite…