Un fasciste vient d’être élu président du Brésil. Raciste, sexiste, homophobe, partisan de la torture et du port d’arme, Bolsonaro a utilisé les méthodes de Trump pour sa campagne.
L’idéologie de Bolsonaro est claire : autoritaire en politique, néo-libérale en économie, réactionnaire en matière de mœurs. Comme partout où l’extrême-droite arrive au pouvoir, c’est avec l’appui des puissances d’argent que Bolsonaro a gagné : les grands groupes privés de l’agrobusiness et les propriétaires fonciers ont largement financé sa campagne. Il va maintenant s’atteler à démanteler les acquis sociaux et démocratiques obtenus par les brésiliens ces dernières années.
Droite et extrême-droite à l’offensive
L’extrême-droite progresse aussi en Europe, seule ou alliée à d’autres forces de droite. A l’Est, l’Europe post-stalinienne n’a pas vu émerger de vrais partis de gauche. A l’Ouest, une grande partie de la gauche s’est adaptée au libéralisme plutôt que de lui résister. Résultat : désenchantement des citoyennes et citoyens de gauche, abstention massive aux élections. L’extrême-droite passe alors à l’offensive. Exemple dans notre pays où elle cherche à récupérer la colère qui s’exprime à propos de la hausse des carburants. Lire la suite…