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Mot-clef : rassemblement de la gauche

  1. Pandémie, urgences et rassemblement de la gauche

    Écrit le 16 mars 2021 par Éric Thouzeau

    Photo Bruno Ignace Barbé

    Photo Bruno Ignace Barbé

    Macron, l’ami des patrons, a fait un choix : laisser les salarié.e.s aller au travail, mais les confiner dans leurs temps libres (couvre-feu le soir et confinement dans certains territoires le week-end).

    La culture sacrifiée

    Seules les économies de la culture et de la restauration sont sacrifiées. La culture est jugée « non essentielle » par ce gouvernement. En réaction, le mouvement d’occupation des lieux culturels s’étend dans  le pays. Des manifestations pour la réouverture des salles de spectacle se multiplient.

    Les revendications des professionnels de la culture portent sur des aspects qui les concernent très directement comme la prolongation de « l’année blanche » (prolongation des droits d’indemnisation pour les intermittents au-delà du 31 août 2021). Ils rejoignent aussi des revendications interprofessionnelles comme l’abandon de la scandaleuse réforme de l’assurance-chômage qui vise à faire des économies sur le dos des salariés privés d’emploi.

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  2. A gauche, ne pas se résigner à la dispersion

    Écrit le 31 octobre 2018 par Éric Thouzeau

    Un fasciste vient d’être élu président du Brésil. Raciste, sexiste, homophobe, partisan de la torture et du port d’arme, Bolsonaro a utilisé les méthodes de Trump pour sa campagne.

    L’idéologie de Bolsonaro est claire : autoritaire en politique, néo-libérale en économie, réactionnaire en matière de mœurs. Comme partout où l’extrême-droite arrive au pouvoir, c’est avec l’appui des puissances d’argent que Bolsonaro a gagné : les grands groupes privés de l’agrobusiness et les propriétaires fonciers ont largement financé sa campagne. Il va maintenant s’atteler à démanteler les acquis sociaux et démocratiques obtenus par les brésiliens ces dernières années.

    Droite et extrême-droite à l’offensive

    L’extrême-droite progresse aussi en Europe, seule ou alliée à d’autres forces de droite. A l’Est, l’Europe post-stalinienne n’a pas vu émerger de vrais partis de gauche. A l’Ouest,  une grande partie de la  gauche s’est adaptée au libéralisme plutôt que de lui résister. Résultat : désenchantement des citoyennes et citoyens de gauche, abstention massive aux élections. L’extrême-droite passe alors à l’offensive. Exemple dans  notre pays où elle cherche à récupérer la colère qui s’exprime à propos de la hausse des carburants. Lire la suite…


  3. Reconstruire l’unité d’action à gauche

    Écrit le 24 octobre 2018 par Éric Thouzeau

    Si chacun salue l’héroïsme et donc l’exemple des résistants au nazisme, nous sommes moins nombreux à défendre les « Jours heureux », premier intitulé du programme du Conseil national de la Résistance adopté le 15  mars 1944. Ce programme fut mis en oeuvre entre la Libération de 1944 et le début de 1946 (avec notamment la Sécurité sociale et la « retraite des vieux »). Les attaques actuelles contre les retraites et la Sécurité sociale sont soutenues par toutes les droites françaises (UMP, Modem, LREM, NR). Dans l’article ci-dessous, que j’ai écrit pour la lettre électronique de Démocratie&Socialisme, je reviens notamment sur la volonté de la droite et du patronat de « défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance » pour reprendre l’expression d’un ancien dirigeant du Medef.

    Après la remise en cause de l’accord sur le climat (COP 21) et de l’accord sur le nucléaire iranien,  Donald Trump vient d’annoncer le retrait des USA du traité de 1987 sur l’interdiction des armes nucléaires de portée intermédiaire (FNI). « Washington joue un jeu dangereux qui utilise les armes nucléaires comme outil de chantage international » (1). Le chaos s’installe chaque jour un peu plus dans le monde. « Société violente et chaotique » comme disait Jean Jaurès pour qui « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage ». Lire la suite…


  4. La bataille pour le rassemblement à gauche

    Écrit le 13 septembre 2018 par Éric Thouzeau

    Je reproduis ici un article que j’ai écrit pour le numéro de septembre de la revue Démocratie&Socialisme

    Le pouvoir macronien a perdu de sa superbe. Comment le sanctionner lors du prochain rendez-vous électoral, celui des européennes de mai 2019, sans enrayer la dispersion de la gauche et sans proposer une orientation de gauche pour une Europe qui rompe avec le cours libéral de l’Union ? Pour la Gauche démocratique et sociale (GDS), c’est tout l’enjeu des mois à venir.

    Les prochaines élections européennes sont au cœur des préoccupations de tous les partis politiques. Pas de celles des citoyens, qui eux sont d’abord inquiets du fait des mesures d’austérité annoncées par le Premier ministre. Une fois de plus, l’abstention risque d’être massive à ce scrutin du 26 mai 2019. Et ce d’autant plus que l’hostilité vis-à-vis d’une Europe libérale, souvent synonyme de reculs sociaux, n’a fait que grandir, notamment depuis le non-respect du « Non » exprimé majoritairement lors du référendum sur le Traité constitutionnel européen de 2005. Lire la suite…


  5. L’urgence du rassemblement

    Écrit le 7 juin 2018 par Éric Thouzeau

    Le rouleau compresseur néo-libéral est en marche. L’urgence est au rassemblement !

    La première année du gouvernement Macron-Philippe a été marquée par la quasi-suppression de l’impôt sur la fortune, la baisse massive de l’impôt sur le revenu du capital avec au bas mot 5 milliards de rentrée fiscale en moins. La deuxième année sera-t-elle celle de la baisse des prestations sociales ? C’est à craindre. Un nouveau front de mobilisation est à ouvrir face à cette nouvelle attaque en préparation.

    Grève des cheminots, lutte des jeunes contre la sélection

    Une des obsessions du macronisme, c’est la lutte contre les protections collectives des salariés. Pour avancer sur cette voie, le pouvoir veut infliger une défaite à un bastion du syndicalisme, la SNCF. La haine des cheminots et de leur statut de la part des différents courants de la droite (LREM, LR, FN) tient à cette volonté de mise au pas d’un secteur combattif comme Thatcher l’avait fait avec les mineurs britanniques. Malheureusement pour les conservateurs et les libéraux de tout poil, la grève se poursuit dans l’unité. Sur la durée, elle est déjà la plus suivie depuis vingt ans (*). Un nouveau temps fort de cette grève est annoncé pour le 12 juin. Amplifions notre soutien à cette occasion ! Lire la suite…